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Marco Polo : L’Aventurier Malgré Lui

  • Photo du rédacteur: Raphael Simond
    Raphael Simond
  • 16 janv.
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 22 janv.



Chapitre 1 : Marco, le jeune homme qui rêvait d’ennui

Il était une fois un jeune Vénitien du nom de Marco Polo. Contrairement à ce que l’histoire voudrait nous faire croire, Marco n’était pas un explorateur né. En réalité, il aurait préféré rester à Venise à paresser sur une gondole, une gelato dans une main et un livre (pas trop épais) dans l’autre. Mais voilà, quand on naît dans une famille de marchands globe-trotteurs, on n’a pas vraiment le choix.

Un beau jour de 1271, son père Niccolò et son oncle Maffeo, deux aventuriers chevronnés, lui annoncèrent qu’il allait les accompagner jusqu’en Chine. Rien que ça. Marco blêmit à l’idée de quitter sa chère Venise pour parcourir des déserts brûlants et escalader des montagnes glacées. Mais Niccolò, avec un sourire malicieux, lui lança :— Ne t’inquiète pas, mon garçon. C’est une promenade de santé… de seulement 24 000 kilomètres.


Chapitre 2 : À dos de chameau, la galère commence

Les premiers mois furent une catastrophe. Marco, habitué au confort des palais vénitiens, se retrouva à dos de chameau, un animal qui, comme il le découvrit rapidement, ne sentait pas la rose et avait un sens de l’humour douteux (il se faisait régulièrement cracher dessus).

— Pourquoi les chameaux me détestent ? se lamenta Marco après le troisième incident.— Ce n’est pas toi qu’ils détestent, répliqua son oncle en riant. Ils détestent tout le monde.

Le voyage les mena à travers la Perse, où Marco goûta des mets étranges (comme une soupe aux yeux de chèvre) et apprit à esquiver les scorpions dans son lit.


Chapitre 3 : Le grand Khan et les raviolis volants

Après trois ans d’épreuves, ils atteignirent enfin la cour de Kubilai Khan, l’empereur de Chine. Kubilai, impressionné par le jeune Vénitien (et surtout par sa capacité à raconter des histoires captivantes), le prit sous son aile.

Marco devint rapidement une sorte de consultant VIP pour l’empereur. Il testait les inventions chinoises – comme les feux d’artifice (qui firent exploser sa tente la première fois) – et apprit à manier les baguettes (ce qui lui valut quelques vêtements tâchés de nouilles).

Un jour, lors d’un banquet impérial, Marco tenta de manger un ravioli vapeur avec ses mains. Les dignitaires éclatèrent de rire, et Kubilai déclara en plaisantant :— Marco, tu es peut-être bon conteur, mais en matière de manières, tu as encore beaucoup à apprendre !



Chapitre 4 : Le retour mouvementé

Après 17 ans en Asie, Marco, son père et son oncle décidèrent de rentrer à Venise. Mais le voyage retour ne fut pas moins rocambolesque. Sur un navire, Marco faillit être jeté à la mer pour avoir suggéré qu’un marin puisse peut-être se laver de temps en temps.

De retour à Venise, il devint une véritable célébrité locale. Les gens se pressaient pour entendre ses récits. Marco racontait avec passion les splendeurs qu’il avait vues : des palais en or, des dragons (probablement des crocodiles, mais ça sonne mieux en dragon), et une poudre magique qui faisait exploser des choses (il était fasciné par la poudre à canon).


Chapitre 5 : Le livre des merveilles

Un jour, Marco fut capturé par les Génois lors d’une bataille maritime. Plutôt que de désespérer dans sa cellule, il passa son temps à dicter ses aventures à un codétenu écrivain. Ce récit devint Le Livre des Merveilles, un best-seller avant l’invention de l’imprimerie.

— Tu sais, Marco, lui dit un garde en lisant un passage, personne ne va croire tout ça.— Parfait, répliqua Marco. L’important, ce n’est pas qu’ils croient, mais qu’ils rêvent.


Épilogue : L’héritage de Marco

Marco Polo finit ses jours à Venise, entouré d’admirateurs et de sceptiques. Quand on lui demanda, sur son lit de mort, si toutes ses histoires étaient vraies, il répondit en souriant :— Je n’ai pas dit la moitié de ce que j’ai vu.

Et c’est ainsi que Marco Polo, le jeune homme qui ne voulait pas quitter sa gondole, devint l’un des plus grands explorateurs – et conteurs – de l’histoire.

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